Six heures au plus tard
de Marc Perrier
07/12 > 31/12
Une voiture défonce le mur de la chambre à coucher d’un vieil homme méticuleux, anar, baroque et misanthrope. De cette carcasse de voiture surgit une jeune loubarde en smoking venant de dévaliser un casino et obligée d’attendre son complice qui arrivera à « six heures, au plus tard ! »
Une nuit « choc » entre deux mondes, deux générations, deux formes de langage, deux visions du monde… Savoureux humour anglais à la Monty Python dans ce « thriller policier » avec des rebondissements à la pelle. Un « classique » drôlissime qui a fait ses preuves depuis plus de vingt ans !
Avec
Juliette Manneback et Marc De Roy
Mise en scène
Michel Wright
Mot du metteur en scène
Ce « débarquement » d’un individu dans la vie (la chambre, même) d’un homme qui apparemment a son avenir derrière lui, ce spectaculaire « accident » sont le point de départ de cette savoureuse comédie !
Cette pièce, je l’ai vue il y a presque 25 ans. Elle m’est toujours restée en mémoire. Non seulement parce qu’elle présente des personnages que tout oppose, leur l’âge, leurs rêves et leurs ambitions, mais qui finiront par se trouver des rêves communs, absurdes, utopiques et cocasses.
Cette histoire abracadabrante de Gus et Marco est une illustration d’une rencontre improbable entre deux générations, mais qui débouche non pas sur un conflit ou un combat ou des rancoeurs , mais au contraire sur un rêve commun !
La drôlerie, la loufoquerie et l’absurdité des situations, les caractères des ces deux êtres que tout oppose sont les parfaits ingrédients de cette comédie, ce « thriller psychologico-comico-policier » que je souhaite offrir pour les Fêtes de fin d’année au public du Théâtre de La Valette.
L’envie de travailler avec Marc De Roy a aussi motivé ce choix. Formidable acteur de 61 ans, bougon, renfrogné, il sera idéal dans le rôle.
Le décor sera celui qu’exige la pièce bien évidemment, il y aura un « demi-voiture » en scène, et tout ce qu’il faut pour faire de ce spectacle un moment mémorable dans l’histoire de notre théâtre.
Michel Wright